Texte & Themen ◄ Paläontologie & Kryptozoologie ◄ [ Meeresungeheuer und Hai Attacken an der Adria ]
Eine Zeitreise zwischen Mythos und Wahrheit
I N H A L T
Eine Kulturgeschichte des Haies. Meeresungeheuer in der Mythologie und Fantasie der Berichterstatter. Gab es Meeresunge-heuer in der Adria? Vom Mythos zum Logos: Erste wissenschaftliche Abhandlungen über Haie. Haifischfang an der Adria. Erste notierte Berichte von Haiangriffen an der österreichisch-ungarischen Adria. Was steckt hinter dem gefürchteten „Hai von Fiume“? Ein spektakulärer Haiangriff im südlichen Dalmatien im Jahre 1908. Augenzeugenberichte von Hai-Attacken zwischen den zwei Weltkriegen. Angriffe des “großen Weißen” nach dem zweiten Weltkrieg. Letzte Notizen vom „großen Weißen“ in Adria. Meeresbiologische Haiexpeditionen in der Adria. A p p e n d i x : Spektakulärste Haiangriffe rund um die Welt. Potentiell gefährliche große Haifischarten des adriatischen Mittelmeeres.
B I L D E R G A L E R I E
(VORSCHAU)
© Theodor Háry
Meresungeheuer auf dem Mozaik aus der römischen Villa Urbana in Budva, Montenegro (2. Jh. n.Chr.)
Frühchristlicher Jonas Mosaik in Basilika von Aquileia (4. Jh. n.Chr.)
Meeresungeheuer aus Šibenik, Dalmatien (16. Jh.)
Die erschreckende Zeichnung aus dem „Le Petit Journal Illustré“ vom 9. August 1908, S. 18 betitelt mit: “Des Requins dans l´Adriatique. Des jeunes filles de Trieste, se promenant en barque, sont attaquées par deux squales. L’ une d’ elles est happée par un de ces monsters” (Haie in der Adria. Junge Mädchen von Triest wurden während eines Ausfluges mit dem Boot von zwei Haien angegriffen. Einer von ihnen wird von einem dieser Monster gefangen).
“Des requins dans l’ Adriatique ?… Ces squales terribles fréquentent-ils donc les mers européennes ? Eh oui !… Voici plusieurs années qu’ on y signale leur présence. L’ an dernier, n’ en avait-on pas rencontré au large de Venise ? D’ ailleurs, il y a des squales tout aussi bien dans les mers du Sud de l’ Europe que dans celles des Antilles ou dans l’ océan Indien. Seulement, ce ne sont pas les mêmes squales, voilà tout. Le requin, du reste, est caractérisé zoologiquement, non par ses proportions énormes et sa férocité, mais par certaines particularités anatomiques qui se retrouvent dans les espèces de toutes tailles. Les petites roussettes de 50 centimètres de longueur, qu’ on peut conserver dans les aquariums d’ eau de mer et qui évoluent gracieusement en faisant admirer la blancheur de leur ventre, ont tout autant de droits au titre de squales que le grand pèlerin, ce géant de 4 ou 5 mètres, qu’ aucun aquarium ne possédera jamais, car sa quadruple mâchoire aurait vite raison des pêcheurs et de leurs engins. Les squales qu’ on trouve le plus généralement en Europe sont les requins bleus, les requins marteaux, ainsi nommés parce que leur tête affecte la forme d’ un maillet, et les requins milandres ou tigrés. Les caractéristiques du requin sont les suivantes : le corps n’ a pas d’ écailles, mais des plaques osseuses qui rendent la peau dure au. toucher; la bouche forme une large fente sous la tête ; sur le cou, se trouvent les branchies au nombre de cinq au moins. Alors que tous les poissons osseux ont des yeux ronds qu’ ils ne peuvent fermer, les squales, qui sont des poissons cartilagineux, ont des paupières mobiles qu’ ils laissent tomber sur leurs yeux lorsqu’ ils sont au repos sur le sable. Ceci dit, voici, tel qu’ il fut télégraphié de Trieste, le récit du fait terrifiant que retrace la gravure de notre huitième page, et qui s’ est passé, ces jours derniers, dans les parages de l’ île Meleda, en face de la presqu’ île de Sabbioncello. Plusieurs jeunes filles étaient montées sur deux barques pour faire un tour au large. Elles étaient arrivées à un kilomètre de la côte quand elles aperçurent avec effroi deux énormes requins qui sautaient autour de leurs barques. Elles se mirent à ramer à toute force vers la côte, mais les requins les poursuivaient toujours. Une des jeunes filles, Milena Zambelli, âgée de seize ans, plus courageuse que les autres, prit une grosse barre de fer et en donna un coup sur la tête d’ un des requins. Mais, dans l’ effort, elle perdit l’ équilibre et tomba dans l’ eau. Ses camarades, en proie à une vraie terreur, se mirent à battre l’ eau avec leurs rames pour éloigner les requins et permettre à leur camarade de remonter dans la barque. Déjà, elle avait réussi à entrer une jambe et allait enjamber avec l’ autre, quand elle fut saisie par un des requins qui lui, coupa net une cuisse. Ensuite le requin s’ éloigna avec sa proie, tandis que les jeunes filles ramaient vers la côte avec la pauvre amputée. Elle fut tout de suite emportée à l’ hôpital, mais elle y mourut quelques heures après.”
Die erschreckende Zeichnung aus dem „Le Petit Journal Illustré“ vom 9. August 1908, S. 18 betitelt mit: “Des Requins dans l´Adriatique. Des jeunes filles de Trieste, se promenant en barque, sont attaquées par deux squales. L’ une d’ elles est happée par un de ces monsters” (Haie in der Adria. Junge Mädchen von Triest wurden während eines Ausfluges mit dem Boot von zwei Haien angegriffen. Einer von ihnen wird von einem dieser Monster gefangen).
Aus dem „Le Petit Journal Illustré“ vom 9. August 1908, S. 18
Blauhai (nach Brehm´s Tierleben 1892)
Julius Leidenfrost, Kalandozások a tengeren (Abenteuer am Meer), Budapest 1924 & Kék Adria (Blaue Adria), Budapest 1937.
Haifischfang an der Adria (nach Leidenfrost 1935)
Der Weißer Hai gefangem 1904 in der Nähe von Abbazia (Opatija), Ansichtskarte nach der Fotographie des Hoffotographen Jelussich.
Der große Weiße Hai gefangem in Bakarac 1906 (heute im Naturhistorischen Museum in Triest). Einer der größten ausgestopften Exemplare der Welt (ein Weibchen).
Der großer Weiße Hai “Carlotta” im Naturhistorischen Museum in Triest
Carlotta (Triest)
Carlotta (Triest) Detail
Der Große Weise Hai gefangen bei Lukovo im Jahr 1909
Zwei große Haie, gefangen nahe Fiumei (heute Rijeka), nach Leidenfrost 1935.
Der Weiße Hai gefangen in Crikvenica im Jahr 1938
Der Weiße Hai gefangen in Izola (Slowenien) im Jahr 1963